Notre histoire récente et notre dépendance sur nos alliés et les institutions internationales pour les questions de sécurité et de souveraineté nous obligent à assumer le coût d’un investissement militaire important, en donnant à l’armée congolaise un budget digne de son rôle, et de son peuple ainsi que de renforcer notre réseau diplomatique.

Notre armée, notre police, nos services de renseignements, nos gardes forestiers ont démontré leur incapacité à assurer les missions qui leurs sont confiées. Une grande réforme de la formation, de la structure et de la doctrine militaire et sécuritaire doit être engagée. Cette réforme passera par la refonte des forces sécuritaires, une forte réduction en nombre accompagnée d’une forte augmentation en moyens et des capacités de réactions et de préventions.

Renoncer à une politique de défense forte serait, renoncer à l’identité Congolaise. Le Congo doit pouvoir parler au monde et à l’Afrique et se faire entendre. Pour cela nous devons assurer le leadership de notre Région, nous devons avoir une vision et une ambition politique pour l’Afrique, nous devons renforcer nos liens avec les Pays Africains Démocratiques pour créer un axe de l’Afrique de Demain, une Afrique moderne, confiante et qui se prend en main. Une Afrique qui gagne où la République Démocratique du Congo est un moteur régional pour le progrès des Africains de demain et de l’humanité